« je n’ai pas d’expériences, je mets quoi dans mon CV ? », « je ne sais rien faire », « vous voulez que je fasse quoi ? J’ai arrêté l’école… », « il faut un diplôme pour réussir », « j’ai échoué et je n’ai plus confiance »… Nous avons toutes et tous des talents, des particularités, des sens innés, cachés, connus, reconnus et qui peuvent être transposables dans le monde du travail. Ces compétences dites issues de l’éducation non formelle et informelle sont les compétences qui nous intéressent dans cet article !
Les compétences au sens large occupent désormais une place centrale dans la valorisation du parcours des jeunes, mais il est souvent délicat de distinguer les compétences non formelles des compétences informelles. Alors que les deux sont précieuses, elles se différencient par leur origine, leur acquisition et leur application. Comprendre ces nuances peut être la clé pour développer un ensemble de compétences équilibré et diversifié. Zoom sur ces deux termes pour comprendre comment les reconnaître et les développer.
- Compétences Non Formelles :
Les compétences non formelles ne sont pas enseignées dans un cadre éducatif structuré comme une école ou une université. Au lieu de cela, elles sont généralement acquises par l’expérience pratique, les activités bénévoles, les loisirs ou les engagements communautaires. Ces compétences ne sont pas certifiées par un diplôme officiel, mais elles sont souvent tout aussi cruciales que les compétences formelles dans de nombreux domaines. Par exemple, la gestion du temps, la résolution de problèmes, le leadership informel au sein d’une équipe bénévole sont toutes des compétences non formelles.
- Compétences Informelles :
Les compétences informelles se forment également en dehors des environnements éducatifs formels, souvent par l’expérience quotidienne, les interactions sociales et le travail autonome. Elles peuvent inclure des compétences spécifiques à un travail ou à une profession. Par exemple, apprendre à utiliser un logiciel spécifique sur le tas ou acquérir des compétences en communication interpersonnelle dans un contexte de travail sont des exemples de compétences informelles. Elles ne sont pas nécessairement mesurables par des diplômes, mais elles sont extrêmement précieuses dans de nombreux domaines professionnels.
Comment faire la différence :
• Origine de l’apprentissage : les compétences non formelles sont souvent acquises par l’expérience personnelle, tandis que les compétences informelles peuvent provenir de l’expérience professionnelle ou des interactions dans un contexte spécifique.
• Certification et validation : les compétences informelles peuvent être spécifiques à un emploi ou à une industrie et sont souvent validées par des réussites professionnelles, tandis que les compétences non formelles sont plus générales et applicables à divers domaines de la vie.
• Flexibilité et adaptabilité : les compétences non formelles sont souvent des compétences de vie qui peuvent être appliquées dans divers contextes, tandis que les compétences informelles peuvent être plus spécialisées et spécifiques à un certain emploi ou secteur.
L’Importance de reconnaître ces compétences
Reconnaître l’importance des compétences non formelles et informelles est essentiel pour un développement holistique. Ces compétences sont souvent ce qui distingue un individu non seulement en tant que professionnel, mais aussi en tant que personne. Les employeurs recherchent de plus en plus des candidats qui possèdent un équilibre de compétences formelles et non formelles, car cela indique une personne capable de s’adapter, d’apprendre et de prospérer dans divers environnements.
En conclusion, les compétences non formelles et informelles sont des éléments essentiels du puzzle de nos vies. En reconnaissant et en valorisant ces compétences, nous ouvrons la voie à un apprentissage continu, à une croissance personnelle et professionnelle, et à une capacité inestimable à relever les défis de la vie quotidienne et du monde du travail en constante évolution.
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